Toujours au bout de l'arbre un poème de Prévert
Toujours un peu la fièvre d'avoir trop bu hier, huh
Chemise déboutonnée ouais je sais c'est l'hiver
Mais j'ai le coeur serré alors je fais de l'air, huh
Si cette enclume dans le noir m'empêche de partir
Je tiens la plume d'une histoire qui me reste à écrire
Et je ne manque pas de temps, je ne manque pas d'air
La vie est pour moi une langue étrangère
Mais je l'aurai vécue à ma manière
Si je n'ai de talent que celui de t'aimer
Je pensais naïvement que ça te suffirait, huh
Le succès, la gloire, combien les voulais-tu
Mais seule quand vient le soir confetti qu'en fais-tu, hey
Le bonheur prend du temps pour arriver
Peut être qu'il faut juste y croire pour le voir apparaître
Je sais pourtant que tu es la dernière
La vie est pour moi une langue étrangère
Mais je l'aurai vécue à ma manière
Encore quelques secondes, encore ce goût de sel
Sur le bout de la langue, je veux rester avec elle
Mais la vie te terrasse qu'importe même si tu l'aimes
S'il y avait de la place pour en vivre une deuxième
La vida sona lengua extranjera
Pero la vivire a mi manera
La vie est pour moi une langue étrangère
Mais je l'aurai vécue à ma manière
Mais je l'aurai vécue à ma manière